Jour 0 : Un départ semé d’embûches

2 ans après mon premier voyage en Irlande (voir toute l’histoire ici), nous repartons avec la même équipe : les 3 Frérots, Yahn, Léo, Val et Flo le Marseillais. La zone choisie est identique mais cette année, nous avons échangé notre logement dans le cottage de pêche habituel pour une grande maison typique irlandaise. Celle-ci est tout confort avec 4 grandes chambres, 2 salons, une table de ping-pong et toujours très important : un BBQ !

Nous partons la veille de mon anniversaire et j’ai réussi à convaincre tout ce beau monde de passer une soirée à Dublin avant de rejoindre nos spots favoris. C’est parti pour un Nice – Dublin qui sera épique. Le matin du départ, les Frérots et Flo ont commandé un UBER qui, bien que prévenu la veille, n’aura finalement pas un véhicule suffisamment grand pour accueillir tout ce beau monde et leur matériel. Yahn prendra donc finalement son véhicule personnel et le laissera au parking de l’aéroport où son père viendra le récupérer plus tard. Yahn se trompant de parking, le UBER arrive en premier, je laisse donc Léo et Val les attendre tandis que je vais acheter un cadenas pour le tube de cannes à pêche.

Lorsque je reviens, c’est la stupéfaction ! Yahn et Flo sont là mais Val et Léo ont disparu, ce dernier s’étant rendu compte qu’il manque un de ses bagages. Ils sont donc repartis avec le véhicule de Yahn le chercher…. On a un peu d’avance mais ils jouent quand même un jeu dangereux. On commence à faire la queue à l’enregistrement et, quarante-cinq minutes plus tard, alors que nous sommes les prochains au comptoir, Léo et Val font leur apparition en courant… On explique aux gens qui font la queue qu’on est ensemble (on a d’ailleurs tous leurs bagages à part celui manquant) et ils passent devant tout le monde. Ouf….

Nous sommes en salle d’embarquement et dégustons une bière en attendant notre départ. On est euphoriques et nous commençons déjà à faire nos plans sur la comète : quels lacs on va commencer a pêcher, etc… Finalement nous sommes invités à embarquer, nous montrons billets et pièces d’identité mais Val est retenu car il n’a que sa carte d’identité et on dirait un enfant sur la photo. L’hôtesse ne veut pas le laisser passer, Il doit se mettre sur le côté et attendre une hypothétique décision d’un superviseur. Après quelques tergiversations, il peut finalement rentrer dans l’avion, c’est le soulagement.

Arrivés à Dublin, et après avoir récupéré bagages et tubes, nous nous rendons au comptoir des voitures de location. Yahn donne le numéro de réservation et ses papiers et, lorsque l’hôtesse lui demande s’il a bu de l’alcool, il répond honnêtement qu’il a bu une bière à l’aéroport avant de partir. Celle-ci lui répond qu’en Irlande, c’est tolérance zéro et qu’on ne peut donc pas récupérer la voiture ce soir. Nous lui proposons de faire un éthylotest ou encore que quelqu’un d’autre prenne la voiture etc… mais il n’y a rien à faire, Il faudra revenir demain matin à jeun… Pour continuer notre malchance, Flo et moi devons prendre un bus pour récupérer notre véhicule qui appartient à une autre compagnie…. Au moins, on sait qu’on répondra non à la question : « avez-vous bu de l’alcool ? »….

Pendant qu’on récupère notre véhicule, les 3 Frérots prennent un taxi pour se rendre dans notre hôtel qui se trouve dans le quartier « Temple Bar ». Bon comme vous le savez, les Irlandais conduisent à gauche avec le volant à droite et le levier de vitesse à gauche. Je dois donc gérer cela, en même temps que retrouver l’hôtel dans un quartier en travaux avec plein de déviations et de routes barrées où Waze est bien incapable de nous aider. Au bout de 15 minutes à tourner en rond, on entend une grosse sirène américaine derrière nous, c’est la Police et ils nous font signe de nous arrêter. La voiture arrive à notre hauteur et une policière nous hurle dessus en nous disant qu’on a brûlé un feu rouge… On s’excuse platement, expliquant qu’on est français, qu’on cherche notre hôtel et, miraculeusement, ça passe et on peut repartir tranquille.

Arrivés à l’hôtel, on peut enfin aller boire cette première mousse irlandaise dans le Pub du rez-de-chaussée. La pression retombe, on profite en écoutant des musiciens se succéder sur la petite scène. Il y a de tout dans ce pub, des solitaires aux comptoirs, des couples, des vieux, des jeunes, c’est une religion là-bas, toutes les classes de la société se retrouvent au pub quoi qu’il se passe. Puis, la faim nous appelant, je décide de chercher un restaurant sur Trip Advisor, je tombe sur un bien noté et tout proche. Il est insolite car il se trouve dans une ancienne banque. Le décor est top, comme leur indémodable « Fish’n’Ships ». Pour finir cette soirée, une dernière bière au Pub de l’hôtel où on assiste à un concert d’un mec au style de Frodon avec Flûte de Pan et on va se coucher.

Jour 1 : Let’s go Fishing

Comme d’habitude, on est pressés et surmotivés à l’idée de pêcher alors il est hors de question qu’on rate la moindre minute. Les Frérots doivent récupérer la voiture à l’aéroport alors ils se lèvent très tôt, tandis que Flo et moi disposons d’1 heure de plus pour apprécier (bof bof) le petit déjeuner irlandais (saucisses, haricots, oeufs).

Après quelques heures de route, un arrêt pour un premier ravitaillement, nous arrivons à destination et nous faisons connaissance avec la propriétaire de la maison avec qui nous avions « dealé » notre arrivée avant l’heure prévue. Elle est en train de faire le ménage mais nous laisse poser nos affaires dans la cuisine. Nous montons nos cannes, chargeons les float tubes et nous fonçons illico presto pour notre premier après-midi dans un de nos lacs préférés, le « Coffee Lake », qui est assez grand pour tous nous accueillir.

Nous enchaînons très vite les poissons en début de lac, avec même un quadruplé pratiquement instantané sur une zone assez espacée. Mon premier Pike irlandais fait plus de 85 cm ! Pas mal pour un début. On fait quelques poissons jusqu’à ce qu’un vent à décorner les boeufs commence à souffler et, là, ça sera clairement une galère monumentale pour revenir jusqu’à la voiture.
 Il n’est pas loin de 17h et nous devons rentrer. Les scores ne sont pas mauvais pour 3h de pêche avec 44 poissons à 5 pêcheurs :
Léo 11, Yahn 10, Flo 8 (avec un 85 big fish of the day), Val 8 et moi 6…
Lorsqu’on arrive, on prend enfin possession de la maison : soirée bières, Whisky et parties de ping-pong !

Jour 2 : Le retour dans la poche à poutre

Durant notre dernier voyage, nous avions découvert une poche dans un système de rivière, cet endroit s’était avéré magique puisque Léo avait fait des brochets de 110, 111 cm en 1h et, le lendemain, Flo et Yahn avaient enchainé respectivement 110 et 104 cm…. C’est donc remontés comme des pendules, que nous revenons plein d’espoir dans cette poche à poutre. Pour l’occasion je sors le BALAM (gros leurre) en espérant moi aussi sortir mon épingle du jeu cette année. Je laisse Yahn et Val pêcher de leur côté tandis que je m’aventure en solitaire dans la zone ouest du lac. Je ferai assez rapidement des poissons, dont 4 en à peine 20 minutes mais malheureusement aucun beau poisson. Pour mes compagnons, c’est pareil, à part un poisson de Val qui fera plus de 80 cm (pas mesuré). Nous finirons la matinée à 9 poissons pour moi, et 6 chacun pour les frangins. Ok, c’est pas des monstres, mais faire autant de poissons en 2 heures de pêche en float, ça n’arrive quand même pas souvent et on mesure la chance que nous avons de pêcher dans ces endroits où les poissons ne voient que très peu de pêcheurs.

Lorsqu’on rentre au « manoir » à midi pour déjeuner, Léo et Flo sont euphoriques, ils ont fait respectivement 17 et 22 poissons ! Sur le Poker Lake. Incroyable.

Après une bonne plâtrée de pâtes, nous amenons Yahn sur le Hugo Lloris Lake que nous avions bien apprécié il y a deux ans avec Val et Léo. Malheureusement, le lac (ou les pêcheurs) ne seront pas à la hauteur, je sors quand même 3 poissons dont un superbe 90 cm en pleine eau dans les dernières minutes toujours grâce à mon Balam, tandis que Val fait 2 poissons et Yahn (qui nous maudit pour notre choix) est capot. Léo et Flo font 2 brochets chacun sur le lac difficile qui se trouve juste en dessous de la maison.
Le soir, on se réconcilie avec des poulets marinés au BBQ, bières et whisky comme tout Irlandais qui se respecte !

Jour 3 : Hard day

Ce matin, je vais avec Yahn sur le Morgan Lake. J’y avais pêché il y a deux ans avec Léo, il n’y a pas trop de marche à faire et il a toujours bien donné. Il pleut des cordes mais c’est ça l’Irlande et on s’en accommode bien. C’est un petit lac peu profond et on fait 2 fois le tour pendant cette matinée de pêche où les résultats seront plutôt bons. 8 brochets pour moi, 12 brochets et 1 perche pour Yahn.

Au même moment, c’est plus dur pour Flo, Val et Léo (respectivement 1, 1 et 4 brochets) sur le ACDC Lake. C’est un des lacs préférés de Yahn. Flo y avait fait un beau métré il y a quelques années, malheureusement il a peu donné cette fois-ci, et, en plus, il faut marcher longtemps dans un champ de boue pour y arriver…. Que voulez-vous, c’est la pêche ma p’tite dame !

L’après-midi, il pleut et il souffle encore un vent de dingue, Yahn m’amène sur un lac que je ne connais pas, affectueusement appelé « Le petit rond ». On manque de s’embourber avec la voiture et on laisse tout là alors qu’on est vraiment pas sûrs de pouvoir repartir. Quand on gonfle les floats, on voit la voiture des autres arriver, ils ont fait le même choix que nous…. Le lac étant trop petit pour 5, ils font demi- tour et se rendent vers le Coffee Lake que nous avions fait le premier jour en arrivant et qui est tout près.

De notre côté, après une petite marche dans les roseaux, nous arrivons enfin dans Le petit rond, celui-ci étant comme son nom l’indique, petit et rond ! Malgré sa taille, le vent ne nous aide pas à le pêcher correctement et nous sommes obligés de palmer comme des dingues pour le remonter. Nous ferons 3 brochets chacun alors que Val, Flo et Léo sont étonnamment capot sur le Coffee Lake qui est un des meilleurs lacs. Clairement, une journée très difficile.

Le soir, on se réconcilie avec un gigot de 7 heures que nous avions fait cuire depuis notre pause du midi. Pour l’occasion, on passe au rouge et on se finit au ping-pong et au Whisky.

Jour 4 : Discovery day

Ce matin, je suis avec Flo sur le Husky Lake, un lac que nous ne connaissons pas. On cherche un endroit où passer pour y accéder car le lac est entouré de champs. Finalement, on trouve un espèce de petit hameau qui semble abandonné et nous commençons à sortir nos floats afin de les gonfler. Flo me dit:   « regarde y a un mauvais qui nous regarde là-bas » et effectivement un petit vieux est à moitié caché derrière une barrière et nous espionne… Je me dis que le mec se demande ce qu’on vient faire là, je prends les devants et me dirige vers lui en lui expliquant qu’on est pêcheurs et qu’on voudrait aller pêcher le lac. Je lui demande si on peut passer par ce champ et il me donne sa bénédiction en retournant à ses affaires.

Après une petite marche, nous accédons enfin au lac qui est magnifique. On aperçoit d’ailleurs deux autres pêcheurs du bord qui pêchent le poisson blanc. Après une première partie plutôt encombrée de nénuphars sur laquelle on fait quelques poissons, on arrive sur une zone dégagée avec des taches de Potamots (plantes aquatiques). Le Potamot est assez prisé comme habitat par les brochets. Il ne faudra d’ailleurs pas attendre longtemps pour que j’enchaîne les poissons, tandis que l’infortuné Flo rate tous ses poissons qui tapent court. En queue de lac, on tourne autour d’une petite île qui est entourée de nénuphars, cela devient très difficile de pêcher et je tente à la Frog, sans succès. Il faut dire que l’eau est très froide et que les chances de voir les poissons monter en surface sont assez minces, ils sont plutôt tanqués au fond et attendent une proie « facile » qui passerait à portée de leur bouche sans avoir à faire trop d’efforts. Je ferai 9 poissons et Flo 2. Sur le King Kong Lake, Val, Yahn et Léo feront 5, 10 et 3 brochets.

Pour la pause de midi, on s’arrête sur le chemin dans un fast-food, ça fait un bien fou de manger chaud après s’être pelé les miches. Habituellement, on mange froid un pauvre sandwich préparé le matin ou alors on rentre au manoir manger un bon plat de pâtes mais c’est vrai que, quand c’est le cas, on perd quand même pas mal de temps.

On se donne tous rendez-vous sur le To Lake. Celui-là semble assez grand pour qu’on puisse tous pêcher ensemble et, en plus, il dispose d’un petit drain qui nous permettrait éventuellement d’aller pêcher un autre lac très difficile d’accès.

Pour une fois, l’accès du To Lake est très facile, on peut se garer au bord de celui-ci et se mettre à l’eau directement. Je commence à attaquer au Swimpike dans une baie et je prends immédiatement un brochet. On est rassuré, il y a du poisson dans ce lac. Il est très peu profond sur les bordures et semble l’être un peu plus au milieu. Malgré notre première bonne impression, nous n’avons plus de touches pendant un moment. Val se met en pleine eau et patate du big bait, il enchaîne quelques poissons et tout le monde décide de faire de même. Pour ma part, je traverse le lac avec une idée en tête, j’ai envie d’aller skipper sous les frondaisons des arbres que je vois au loin. Je suis sur la dernière bordure avant de retourner à la mise à l’eau mais ma tactique paye et je prendrai 3 poissons de plus sur une bordure de cent mètres. On a beaucoup palmé et on est naze, Val et Yahn ont pris respectivement 3 et 1 poissons. Les malheureux Flo et Léo sont capot. Le soir c’est Nice – OM et on chambre Flo grâce à un but d’Ewann Guessand à la 79ème.

Jour 5 : Beaucoup d’efforts pour pas grand chose

Ce matin, je fais équipe avec Léo sur le Rio Grande. Un lac qu’il n’a pas pêché depuis 3 ans. Celui-ci est assez difficile d’accès, il faut conduire 30 minutes, marcher dans une espèce de mare de produits non identifiés style pétrole, puis dans la boue et dans les broussailles. On n’est pas encore à la mise à l’eau que notre physique est déjà éprouvé. On arrive dans une forêt immergée et il faut se créer un passage entre les arbres pour accéder au lac. Le spot est splendide, nénuphars, roselière, tout y est, on est seuls au monde, et je me dis que le jeu en vaut la chandelle. Mais après 2 heures de pêche et seulement 1 poisson chacun, c’est la débandade …

Du côté des autres, Val ne s’est pas levé et a décidé de se faire une grasse mat. Flo et Yahn ont respectivement fait 2 et 3 poissons sur le « Al Cappone Lake ». A la pause de midi, on retourne au manoir, puis on enchaîne sur le « King Kong Lake » assez grand pour nous accueillir tous. Je l’avais bien aimé il y a deux ans, et je le connais bien, j’y avais pêché 2 fois et y avais fait de bons résultats notamment à la S’Trout de Biwaaa coloris naturel. Je ressors donc le même leurre et je réussis à faire un poisson assez vite, puis plus rien, jusqu’à ce que je change le coloris en Fire Tiger, ce qui me déclenchera pas mal de touches. Je finirai à 6 poissons (dont un de 85cm), Léo 2 poissons (dont un 85), Yahn 3 poissons (un un 83cm), Flo 1 poisson et Val 3 poissons.

Le soir, c’est BBQ et ping-pong, je commence à être fatigué. L’air de rien, gonfler, porter, ranger, palmer, et tout ça plusieurs fois par jour, ça éreinte vite, d’autant plus qu’on n’est pas dans un camp. On se démerde tout seuls, faire l’essence, les courses, la cuisine, le ménage, la vaisselle, c’est pas un voyage de pêche « reposant » mais, dans tous les cas, ça ne l’est jamais, sinon c’est mauvais signe. Demain c’est ma dernière journée donc il faut que j’en profite à fond.

Jour 6 : Last Day, Last Night

Ce matin, je suis avec Val et Yahn sur le Poker Lake (là où Flo et Léo avaient super bien pêché le 2ème jour). Comme d’habitude, il y a beaucoup de vent et c’est pas facile de faire le tour du lac, d’autant plus qu’il est petit et que nous devons donc en faire le tour plusieurs fois. Dans un sens, on va trop vite, dans l’autre on est obligé de palmer comme des malades pour ne pas être rabattus vers la berge.

Je suis à 49 poissons sur le séjour et je me mets l’objectif d’atteindre les 60 poissons. Moins bien qu’il y a deux ans où j’en avais fait 75, mais ça reste quand même beaucoup plus que sur 6 jours de pêche en France. Heureusement, aujourd’hui, c’est vraiment un temps à brochets, j’enchaîne les poissons avec un petit shad à palette et au Spinner, je ferai même ma première perche irlandaise. Je suis très vite à 11 poissons, j’ai donc déjà atteint mon objectif des 60 soit 10 par jour. Je suis décontracté et ça me rend encore meilleur à la pêche.

Au bout du 2ème tour, le vent a encore forci et, alors que je suis à quelques mètres de Val, je l’entends hurler, il est au combat avec un très gros poisson, il l’annonce, il le sait, il le sent, je palme comme un fou pour aller à sa rencontre car il n’a pas d’épuisette et il est hors de question de ne pas mesurer ce poisson. Après un combat rondement mené, on le mesure, 107 cm, un superbe poisson qui lui permet de battre son record personnel. C’est aussi son deuxième poisson métré et j’ai l’honneur d’avoir été aussi là pour le premier qu’il avait fait en Suède. Je suis très content pour lui car Val n’a rien lâché (à part pour sa petite grasse mat).

Quelques minutes plus tard, alors que Yahn a sorti lui aussi un gros spinner (comme Val), c’est à son tour d’être harnaché à un très gros poisson : « c’est métré , c’est métré », Cette fois-ci, c’est Val qui va aider son frère à le mesurer et le verdict est sans appel : 98 cm ! À 2 cm du graal. Yahn est pas content lol. Ça fait quand même une belle quantité et qualité de poissons sur ce si petit lac.

Je suis à 12, Yahn 8 et Val à 5 mais on échangerait bien tous nos poissons contre le sien! Léo et Flo qui sont partis sur la poche à métré ne feront pas de métré mais 3 poissons chacun.

L’après midi, on retourne tous au Coffee Lake, il y a moins de vent et, comme pratiquement tous les après-midi sur cette semaine, la pêche sera moins productive. Je fais 2 poissons, Val 1, Léo 2 et Yahn 5. Je finis donc la semaine avec 63 poissons.

Lorsqu’on rentre au manoir, je range tout. Demain, je laisserai mes compagnons qui restent 3 jours de plus. Un taxi vient me chercher à 6h du matin direction Dublin et un come-back sur mes terres niçoises. On a encore passé une semaine de malade, bouffe, pêche, rigolade. Je suis très content de rentrer retrouver ma femme et mes enfants mais je pense déjà à repartir…. A l’heure où je finis ces lignes, je suis à 15 jours de partir aux Seychelles pour pêcher des beaucoup plus gros poissons et, comme vous vous en doutez, cela fera partie d’une nouvelle histoire.

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